En matière de santé, une innovation prometteuse émerge de l’université de Caen : un nouvel agent de contraste, PHySIOMIC, inspiré par les moules, pourrait révolutionner la détection des microthrombi cérébraux. Ces petits caillots sanguins, souvent invisibles aux méthodes actuelles, aggravent les séquelles d’un AVC.
Comment ces petites créatures marines peuvent-elles transformer notre approche des AVC ? Quels secrets renferment leurs structures adhésives ? Découvrez comment cette avancée scientifique pourrait changer la donne pour des milliers de patients chaque année. Plongez dans cette révolution santé fascinante !
Une innovation inspirée par la nature
Le laboratoire PhIND de l’université de Caen a développé une avancée en imagerie médicale avec PHySIOMIC, un agent de contraste novateur. Inspiré par l’adhérence des moules, cet agent permet de détecter les microthrombi dans le cerveau via l’IRM. Les microparticules magnétiques à base de polydopamine, dérivées des byssus de moule, jouent un rôle crucial dans cette innovation.
Grâce à leurs propriétés adhésives et magnétiques, ces particules se fixent aux microthrombi, améliorant ainsi leur visualisation. Cette approche prometteuse pourrait transformer la prise en charge des AVC en facilitant le diagnostic précis des lésions cérébrales.
C’est une avancée scientifique majeure ! Des travaux de recherche du labo. PhIND de l’@Universite_Caen ont mis au point un nouvel agent de contraste capable de détecter de minuscules caillots sanguins lors des AVC. 🔬
👉 Lire l’article pour en savoir + : https://t.co/kvOT6NfjlO pic.twitter.com/nDS8vr1QVl— Université de Caen Normandie (@Universite_Caen) July 12, 2024
Les défis des microthrombi
Les microthrombi, ces minuscules caillots sanguins, posent un défi majeur en obstruant la microcirculation cérébrale, aggravant ainsi les séquelles d’un AVC. Les méthodes d’imagerie actuelles peinent à les identifier, même avec les technologies de pointe, rendant leur détection complexe. Environ 30 % des cas continuent de souffrir de problèmes de microcirculation malgré le retrait du caillot principal.
Les traitements existants, bien qu’efficaces pour éliminer les thrombus principaux, montrent leurs limites face aux microthrombi. Ces derniers, souvent responsables de handicaps sévères post-AVC, nécessitent des approches innovantes pour améliorer la prise en charge des patients.
Vers une révolution dans le traitement des AVC
Les tests sur des modèles murins d’AVC ischémique ont révélé que PHySIOMIC est non seulement biocompatible et biodégradable, mais aussi efficacement éliminé par les macrophages du foie et de la rate. Ces caractéristiques assurent une utilisation sûre pour des diagnostics in vivo. Les chercheurs prévoient d’élargir leurs études à des modèles cliniques plus diversifiés.
Ils souhaitent également évaluer l’efficacité de PHySIOMIC en combinaison avec des agents thrombolytiques ciblés. Cette innovation pourrait transformer la prise en charge des AVC ischémiques en France, offrant de nouvelles perspectives pour les 110 000 personnes touchées chaque année.