Étant donné l’importance croissante accordée à l’inclusion et au bien-être des jeunes, le dispositif « Deux heures d’activité physique et sportive en plus par semaine au collège » se recentre sur les établissements en éducation prioritaire. Une attention particulière est accordée aux jeunes filles et aux jeunes en situation de handicap, afin de promouvoir une pratique régulière et bénéfique pour tous.
Comment ce dispositif peut-il transformer l’expérience sportive des collégiens ? Quels défis restent à relever pour une véritable inclusivité ? Découvrez comment ces initiatives s’inscrivent dans une vision plus large pour faire de la France une nation sportive, notamment à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris !
Recentrage sur les établissements prioritaires : une stratégie efficace ?
Le dispositif « Deux heures d’activité physique et sportive en plus par semaine au collège » se recentre désormais sur les établissements en éducation prioritaire (REP/REP+). Ce recentrage vise à toucher les jeunes éloignés d’une pratique régulière, notamment dans les zones où le taux de licence sportive est faible. Les deux premières années d’expérimentation dans 715 établissements volontaires ont démontré l’efficacité de cette mesure pour encourager la pratique sportive chez les collégiens.
Cependant, la généralisation à l’ensemble des 7 000 collèges reste complexe et insoutenable. En se concentrant sur les REP/REP+, le dispositif espère maximiser son impact tout en restant gérable. Cette approche ciblée pourrait être cruciale pour améliorer le bien-être et la santé des élèves, en particulier ceux qui ne participent ni aux clubs sportifs ni aux associations scolaires.
Inclusion des jeunes filles et des élèves en situation de handicap
Une attention particulière est accordée aux jeunes filles et aux élèves en situation de handicap dans le cadre de ce dispositif. L’objectif est d’améliorer leur bien-être et leur santé en les encourageant à participer à des activités physiques régulières. En complément de l’éducation physique et sportive (EPS), cette initiative vise à offrir une nouvelle opportunité ludique et accessible pour ces groupes souvent sous-représentés dans les pratiques sportives.
En ciblant spécifiquement les collégiens non inscrits en club ou association scolaire, le dispositif cherche à réduire les inégalités d’accès au sport. Il s’agit de créer un environnement inclusif où chaque élève, indépendamment de son genre ou de ses capacités, peut bénéficier des avantages d’une activité physique régulière. Cette approche contribue à renforcer la cohésion sociale et à promouvoir une culture sportive plus équitable au sein des établissements scolaires.
Vers une nation sportive grâce aux initiatives scolaires
Dans le contexte des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, la France s’efforce de devenir une nation sportive en multipliant les initiatives scolaires. Le programme « 30 minutes d’activité physique quotidienne » a été généralisé du CP au CM2 en 2022 pour lutter contre la sédentarité des jeunes. Ces efforts visent à intégrer l’activité physique dans le quotidien des élèves dès le plus jeune âge.
Malgré ces initiatives, un rapport de l’Injep souligne que les élèves les moins enclins à la pratique sportive ne sont pas les premiers à adhérer aux programmes proposés. Cela met en lumière le défi persistant de toucher efficacement cette population cible, malgré les intentions louables des dispositifs mis en place.