Le 27 septembre 2024, Charlotte Parmentier-Lecocq, députée Horizons et macroniste historique, a été nommée ministre déléguée au Handicap. Cette nomination intervient après une vive indignation suscitée par l’absence initiale d’un ministère dédié dans le gouvernement de Michel Barnier.
Quelles seront les premières actions de Charlotte Parmentier-Lecocq ? Comment réagiront les associations et les personnes concernées ? Découvrez tous les détails et les enjeux de cette nomination dans notre article complet !
Nomination de Charlotte Parmentier-Lecocq : un choix stratégique
Le 27 septembre 2024, Charlotte Parmentier-Lecocq a été désignée ministre déléguée au Handicap, marquant une avancée notable dans sa carrière politique. Âgée de 42 ans, cette figure emblématique du mouvement Horizons a su se distinguer par son engagement et son parcours exemplaire.
La Nordiste Charlotte Parmentier-Lecocq nommée ministre déléguée au Handicaphttps://t.co/NfyUz5Hmz0
— Charlotte Parmentier Lecocq (@lecocqcharlotte) September 27, 2024
En tant que présidente de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale entre septembre 2023 et juin 2024, elle a démontré son dévouement aux questions sociales. Sa nomination vise à renforcer l’inclusion et le soutien aux personnes en situation de handicap, faisant d’elle une candidate idéale pour ce poste stratégique.
Indignation et mobilisation des associations
Depuis la nomination du gouvernement Barnier le 21 septembre 2024, de nombreuses associations et personnes concernées ont exprimé leur incompréhension et leur colère, notamment sur les réseaux sociaux. « Un gouvernement sans le handicap et sans personnes handicapées », constatait, désabusée, l’Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées (APHPP). APF France handicap interpelait également : « Est-ce cela l’héritage des Jeux alors que le handicap est première cause de discriminations en France ? ».
Matignon a rapidement réagi à cette indignation croissante. Le 25 septembre 2024, le Premier ministre a annoncé la création d’un poste de ministre déléguée au Handicap. Cette décision visait à apaiser les tensions et à répondre aux revendications des associations, qui craignaient que les questions liées au handicap soient négligées dans un ministère des Solidarités jugé « titanesque ».
Réactions et attentes des associations : une nomination sous haute surveillance
La nomination de Charlotte Parmentier-Lecocq a suscité des réactions mitigées parmi les associations et les personnes concernées. Avant sa désignation, plusieurs noms avaient été évoqués, dont Jérémie Boroy, Céline Poulet, Marie-Amélie Le Fur, et Sophie Cluzel. Les critiques se sont rapidement fait entendre, notamment sur la crainte que les questions liées au handicap soient négligées dans le « ministère titanesque » des Solidarités et de l’Autonomie dirigé par Paul Christophe.
Les associations ont exprimé leurs attentes avec insistance, espérant que cette nomination ne soit pas qu’un geste symbolique. Elles demandent des actions concrètes pour améliorer la vie des 12 millions de personnes handicapées et des 11 millions d’aidants en France. La vigilance reste de mise, car beaucoup redoutent que les promesses faites ne soient pas tenues.