La réforme de l’Allocation adulte handicapé (AAH), effective dès le 1er décembre 2024, offre aux bénéficiaires un choix inédit : continuer à travailler au-delà de 62 ans tout en conservant leurs droits AAH. Cette mesure concerne principalement ceux avec un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 %, nés après le 2 novembre 1962.
Comment cette réforme impacte-t-elle concrètement les bénéficiaires ? Quels sont les détails à connaître pour optimiser ses droits ? Découvrez toutes les subtilités de cette nouvelle législation et assurez-vous de faire les meilleurs choix pour votre avenir !
Nouvelle réforme : un tournant pour l’AAH après 62 ans
Depuis le 1er décembre 2024, une réforme majeure permet aux bénéficiaires de l’Allocation adulte handicapé (AAH) de continuer à travailler au-delà de 62 ans tout en percevant leurs droits à l’AAH. Auparavant, le versement de l’AAH était suspendu si la personne ne liquidait pas automatiquement sa retraite, ce qui limitait leur choix professionnel.
Désormais, les personnes ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 % peuvent maintenir leur AAH après 62 ans, même en poursuivant une activité professionnelle. Cette réforme vise à offrir aux travailleurs handicapés la même liberté de choix que le reste de la population concernant l’âge de départ à la retraite.
Conditions d’éligibilité pour l’AAH après 62 ans
Les bénéficiaires de l’AAH avec un taux d’incapacité de 80 % ou plus, nés à partir du 2 novembre 1962, peuvent continuer à percevoir cette allocation après 62 ans. Cette mesure leur permet de choisir librement leur âge de départ à la retraite, sans être contraints par une liquidation automatique de leurs droits.
En revanche, ceux dont le taux d’incapacité est compris entre 50 et 79 % ne peuvent pas bénéficier de l’AAH au-delà de 62 ans. La Caisse d’allocations familiales (Caf) cesse le versement à cet âge, et la retraite doit prendre le relais.
Rôle de l’AAH comme complément de revenu
Pour les bénéficiaires de l’AAH ayant un taux d’incapacité de 80 % ou plus, l’allocation peut continuer à être versée après 62 ans, mais elle est réduite du montant de la retraite perçue. Cette mesure assure un soutien financier continu, même lorsque la pension de retraite devient prioritaire.
La retraite est calculée « à taux plein », sans décote, en fonction des trimestres cotisés. Les aides comme la Majoration pour la Vie Autonome (MVA) et le Complément de Ressources sont suspendues jusqu’à la liquidation de la retraite, mais peuvent être rétablies rétroactivement si nécessaire.
