Atteindre l’âge de la retraite peut entraîner des changements significatifs pour les personnes en situation de handicap, notamment la perte de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) pour celles dont le taux d’incapacité est inférieur à 80 %. Cependant, il existe des solutions pour récupérer cette aide précieuse, même après 62 ans, en cas d’aggravation du handicap ou si certaines conditions sont remplies.
Comment s’assurer que le taux d’incapacité reflète réellement les difficultés quotidiennes ? Quelles démarches administratives entreprendre pour contester une décision défavorable ? Découvrez les étapes clés et les conseils pratiques pour naviguer dans ce processus complexe et maximiser vos chances de succès !
Perte de l’AAH à la retraite : quelles solutions ?
Les personnes ayant un taux d’incapacité inférieur à 80 % perdent leur allocation adulte handicapé (AAH) à l’âge légal de la retraite, car elles sont considérées comme inaptes au travail. Cette perte peut entraîner des difficultés financières importantes pour les bénéficiaires, qui doivent alors se contenter d’une pension souvent insuffisante.
Cependant, si le handicap s’aggrave, il est possible de demander une révision du taux d’incapacité. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) joue un rôle clé dans ce processus en évaluant si le taux atteint désormais 80 %, permettant ainsi de rétablir l’AAH.
Conditions pour récupérer l’AAH après 62 ans
Pour retrouver l’AAH après 62 ans, il est crucial d’avoir un taux d’incapacité de 80 % ou plus. Ce taux est déterminé par la MDPH en fonction des conséquences du handicap sur la vie quotidienne. Les personnes doivent démontrer une entrave majeure nécessitant une aide ou une surveillance régulière.
En plus du taux d’incapacité, les ressources personnelles ne doivent pas dépasser 971 €/mois. Si ces conditions sont remplies, le droit à l’AAH peut être réouvert, offrant ainsi une sécurité financière aux personnes concernées.
Ne laissez pas tomber vos droits !
Pour contester une décision de la CDAPH, il est essentiel de suivre les démarches administratives appropriées. Commencez par déposer un recours administratif préalable obligatoire (Rapo) dans les deux mois suivant la notification de la décision. Si la réponse n’est pas favorable ou si elle tarde, vous pouvez engager un recours contentieux auprès du tribunal judiciaire compétent.
Un certificat médical détaillant la perte d’autonomie est crucial pour justifier une réévaluation du taux d’incapacité. Pour maximiser vos chances de succès, il est fortement conseillé de se faire assister par un avocat spécialiste du handicap lors des démarches judiciaires.
