Dans une affaire qui a secoué la région, Olivier Behnam, kinésithérapeute dans un foyer d’accueil médicalisé à Vence, a été condamné en appel à 17 ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur quatre résidentes handicapées. Ce verdict met en lumière les dangers auxquels sont exposées les personnes vulnérables et souligne l’importance de leur protection.
Comment un professionnel de santé a-t-il pu trahir la confiance placée en lui ? Quels éléments ont conduit à cette condamnation exemplaire ? Plongez dans les détails de ce procès retentissant et découvrez les témoignages poignants qui ont marqué cette affaire.
Condamnation sévère pour un kiné prédateur
Olivier Behnam, kinésithérapeute à Vence, a été condamné en appel à 17 ans de prison par la cour d’assises d’appel des Bouches-du-Rhône. Cette décision fait suite à sa première condamnation à 15 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles sur quatre résidentes handicapées. Les faits se sont déroulés entre 2015 et 2017 dans un foyer d’accueil médicalisé.
Les preuves matérielles ont joué un rôle crucial dans le verdict. Des traces de sperme, retrouvées dans la salle de kinésithérapie, ont été identifiées comme appartenant à Behnam, renforçant ainsi les accusations portées contre lui.
Olivier Behnam, 38 ans, un kinésithérapeute qui intervenait auprès de personnes lourdement handicapés a été condamné à dix-sept ans de réclusion pour des viols et agressions sexuelles commis sur quatre handicapées à Vence en 2015 et 2017.https://t.co/EXKHOTJv5m
— Collectif Némésis (@Coll_Nemesis) October 24, 2024
Pourquoi cibler des femmes handicapées
Olivier Behnam a ciblé des femmes handicapées, convaincu qu’elles ne parleraient pas ou ne seraient pas crues. Les victimes, souffrant de troubles du spectre de l’autisme et de déficiences mentales, étaient souvent perçues comme menteuses ou influençables par certains membres du personnel. Cette perception erronée a renforcé la vulnérabilité de ces femmes face à leur agresseur.
Les statistiques montrent que les femmes handicapées sont au moins deux fois plus susceptibles d’être victimes de violences sexuelles. Les prédateurs exploitent cette vulnérabilité, pensant pouvoir agir en toute impunité. Dans ce contexte, le jugement contre Behnam est exemplaire.
Réaction judiciaire et protection des victimes
La condamnation exemplaire d’Olivier Behnam à 17 ans de réclusion souligne l’importance de croire et de protéger les victimes vulnérables. L’avocate générale a insisté sur le fait que ces femmes ont été ciblées en raison de leur handicap, un facteur qui les rendait particulièrement vulnérables aux agressions. Cette reconnaissance par la justice est cruciale pour encourager d’autres victimes à se manifester.
Le rôle des témoignages a été déterminant dans cette affaire. Les déclarations courageuses des victimes et le témoignage d’un résident témoin en 2017 ont permis de relancer l’enquête, aboutissant à ce verdict. Ces voix ont été essentielles pour rendre justice et renforcer la protection des personnes handicapées.
